« Pourquoi mon père ne m’a pas appris l’arabe ? » A pour point de départ une enquête que Sarah mène sur sa famille paternelle marocaine, dans laquelle elle interroge la manière dont la violence d’un régime politique et de certains épisodes de l’Histoire (ici de la période du protectorat français au régime d’Hassan II), peut générer de la violence chez les individus. En remontant le fil de son histoire de famille, Sarah explore ce qu’elle perçoit comme des traumatismes transmis de génération en génération, et questionne le poids des secrets de famille et de leur héritage
ABRI ANIMA est basée à Lille. Chacune de ses créations répondra à une nécessité de questionner l’Histoire et ses évènements, d’interroger leur héritage et impact dans notre quotidien au travers d’oeuvres fictionnelles. Ces spectacles documentés (et non documentaires), s’écriront à partird’interviews, de témoignages, de ressources documentaires.
« Dans de Beaux draps » est une collecte de tissus et des récits qui y sont associés imaginée par les artistes Cécile Morelle et Laetitia Troussel-Luber. Nous partons à la recherche des histoires textiles oubliées au fond des armoires pour leur faire rencontrer les contes traditionnels et des récits quotidiens. Nous cherchons à tisser des liens entre les générations, les milieux sociaux, les territoires et les cultures en questionnant de nouveaux modes oratoires. Le format est une série de performances participatives et protéiformes: dans chaque lieu et pour chaque public nous déployons un dispositif de collecte et de raconté in situ mêlant arts de la parole et autres disciplines vivantes et plastiques.a
Distribution
Laetitia Troussel-Luber : texte, jeu et dispositif visuel
Cécile Morelle : texte, jeu et dispositif visuel
Artistes invités
Maëlys Rebuttini : artiste arts de la rue
Lucile Corbeille : artiste plasticienne, photographe
Juliette Gérôme : brodeuse
Tom Hébrard : designer textile et expert réemploi
Le Compost, cie. des arts du spectacle vivant, inscrit son savoir-faire artistique en synergie avec les publics dits«éloignés» (ruraux, sourds, personnes âgées). La notion de témoignage est au coeur de chaque projet. Implantée dans le sud de l’Aisne, la compagnie est actuellement en résidence d’implantation longue sur le territoire du pays Clermontois.
Formé à l’école de théâtre J.Lecoq, Rachid Bouali fonde en 2002 la Cie La Langue Pendue. Les deux pieds dansla réalité, il cherche du côté des récits de vie, du contetraditionnel et de la mythologie, un écho universel présent dans chacun de ses spectacles. La Langue Pendue est artiste associée à la Maison du Conte de Chevilly Larue depuis 2019.